17 août, 2012

Rue des Deux Ponts et la Shoah

J'ai reçu ce message


Chère Madame Michelle Goldstein
Je me nomme Shlomo Balsam et je travaille à Yadvashem à Jérusalem.
Nous faisons une recherche sur les enfants de l'UGIF du convoi 77 et c'est ainsi que j'ai découvert votre blog
en enquêtant sur les enfants Bernard et Daniel Goldstein et leurs cousins Bender.
Votre blog est impressionnant et très bien conçu.
De plus mon grand père Jakob Einhorn et sa famille habitait au 10-12 rue des Deux Ponts. J'ai été très ému de retrouver des
noms connus : je connais Milo Adoner, et d'autres personnes liées à la Fondation Halphen comme Claude Ungar.
Ma tante Florette Einhorn a été à l'école Poulletier : elle a été déportée avec d'autres enfants dans le convoi 25.
Je me permets de vous envoyer en pièces jointes des documents de Bad Arolsen sur votre oncle Wolf (fiches récapitulatives
de son parcours et des documents originaux de Dachau) que vous saurez déchiffrer . Peut être les avez vous déjà mais je les envoie. J'y joins un texte que j'ai écrit sur le centre du 70 avenue Secretan (Lucien de Hirsch ).
J'ai quelques questions : que sont devenus après guerre Wolf et Eliezer? avez vous retrouvé Marie? comment Marie a été sauvée?
J'ai écrit un livre sur ma famille dont une partie est consacrée à la rue des Deux Ponts :"Le baume et la licorne" vendu en France
que je me ferais un plaisir de vous envoyer si vous me donnez votre adresse ; d'après vos feuilles de témoignage à Yadvashem
vous habitez route de Rosnay à Vendoeuvres (36500). Est ce la bonne adresse aujourd'hui?
Je serais heureux de vous voir lors d'un prochain passage à Paris.
Merci de la tenue de votre blog.
Shlomo Balsam

 Photos: https://picasaweb.google.com/111893286273938110008/RuerDesDeuxPonts?authuser=0&feat=directlink

Cliquez sur les images pour les agrandir








16 juillet, 2012

J'ai reçu ce merveilleux message d'Olivier, frère de David,ils sont les petits fils de Wolf ,frère de mon père

u ce merveilleux message du frère de David,ils sont les petits fils de Wolf ,frère de mon père

bonjour ,
je suis le deuxième fils de Gérard Goldstein, je viens de tomber sur votre blog par hasard je faisais des recherche sur ma famille coter Goldstein je souhaiter vous remercier pour le travail que vous avez effectuer sur ce blog sa ma permis de découvrir la famille Goldstein et sont histoire .
Mon père (Gérard) et malheureusement décédé maintenant n'a jamais pu me raconter tous ça car j'étais trop petit.
N’hésiter pas a m'envoyer un message
cordialement,
Goldstein Olivier

17 juin, 2012

J'ai reçu des nouvelles de la petite fille de Wolf


Chère cousine Michelle,
Quel plaisir d'avoir reçu ta lettre et quelle surprise de lire ton blog et d'apprendre tant d'information sur notre famille.  J'ai regarde toutes les photos de ton blog et je n'ai pas reconnue toutes les personnes.  Ayant quitte la France a l'âge de dix ans je n'ai pas vraiment connu ma famille.  J'espère pouvoir correspondre avec d'autres membres de notre famille.
J'ai une question pour toi......d'après ta lettre, le fils de mon grand-père s'appelle Serge.....moi, je sais seulement de Gérard.  Est-ce que c'est la même personne?...Si c'est le cas, je suis triste d'apprendre de sa mort.
Pour te monter au courant de ma famille, je suis mariée et j'ai une fille qui est mariée et elle a un petit garçon de deux ans.  Il s'appelle Julien Levi (pour mon père qui est mort il y a huit ans).
Je t'embrasse aussi......réponds-moi
SONIA G.........
Chère cousine Sonia
C'est bien Gérard, le prénom du fils de Wolf, je me suis trompée.
Comment va ta maman? Elle avait répondu à une autre cousine qu'elle est en maison de retraite, j’ai appris pour ton papa.
David, le fils de Gérard, ton cousin a fait des recherches pour retrouver sa famille, il est heureux de savoir que sa famille proche est aux U.S.A, je pense qu'il va prendre contact avec toi.
As-tu facebook? si oui, il y a beaucoup de membres de la famille qui y est
Je mets au courant la famille
Je t'embrasse, ainsi que tout ta famille
Michelle Goldstein

06 juin, 2012

Le petit fils de mon oncle Wolf m'a trouvée grâce à mon blog

J'ai reçu ce merveilleux message:

Je suis le petit fils de Wolf Goldstein

Bonjour, en cherchant sur internet ma famille je suis tombé sur votre blog au début je me suis posé des questions au sujet de Wolf , mais en consultant le blog il s'agit bien de mon grand père, je suis le fils de Gérard Goldstein et le petit fils de Rachel Goldstein . si vous aviez un numéro de téléphone j'aimerais discuter avec vous . En vous remerciant cordialement David Goldstein

Des photos de Wolf




21 avril, 2012

Felice-Zimmern

Felice-Zimmern



Vendœuvres 36500 - Indre
Nom de naissance: Zimmern
Nom d'épouse: Stokes
Date de naissance: 28/10/1939 (Walldurn (Allemagne))

Nationalité : Allemande
Aidé ou sauvé par : - Gaston Patoux - Juliette Patoux

Felice-Zimmern
Beate et Felice Zimmern devant la maison de Juliette et Lucien Patoux*
source photo : Arch. fam.
crédit photo : D.R.
Felice-Zimmern
Felice Zimmern et Juliette Patoux*
source photo : Arch. Felice Zimmern Stokes
crédit photo : USHMM
Sommaire [Afficher]
Histoire
Juliette* et Gaston Patoux* sont agriculteurs et habitent La Caillaudière, à Vendœuvres, près de Châteauroux.

En octobre 1940, David Zimmern et son épouse Lydia, née Bloch, des Juifs Allemands, sont internés au camp de Gurs avec leurs deux filles, Beate et Felice, nées en Allemagne en 1937 et 1939.

L'OSE parvient à faire sortir les deux enfants du camp de Gurs et les place à la pouponnière de Limoges. Beate et Felice y resteront deux ans, jusqu'à ce que l'OSE prennent la décision de disperser les enfants dans des familles non juive pour leur sécurité.

C'est ainsi que Felice, 4 ans, arrive chez Juliette* et Gaston Patoux* qui prendront soin d'elle comme si c'était leur propre fille.
Trois mois avant la fin de la guerre, ils accueillent également Beate.

Felice se souvient : « J’étais dans un état épouvantable en arrivant. Toute petite, maigre, et mon corps était couvert de croûtes à cause de la malnutrition.
Ils s’occupèrent de moi et me protégèrent comme si j’étais leur propre enfant. Je vécus avec eux pendant trois ans et demi, jusqu’à l’âge de cinq ans et demi. Ils avaient fait preuve de tant d’amour que j’avais fini par les considérer comme mes parents.
Quand je demandai à Mme Patoux, de nombreuses années plus tard, comment j’étais arrivée chez eux, elle me répondit : “Oh, je ne sais pas. Quelqu’un est sorti des bois et m’a demandé si je voulais recueillir une petite fille juive, alors j’ai dit oui.” Dès le début, ils m’ont extrêmement bien traitée. Je me sentais comme leur enfant. Je dormais dans la même chambre à coucher et ils employaient tous leurs efforts à me soigner.
M. Patoux me fabriqua un jouet : une poussette sur mesure. Les roues étaient toutes petite pour que celle-ci soit à ma hauteur. Elle était ornée d’une capote et de volants sur le côté. Ils m’offrirent aussi une poupée qui m’était très chère et que j’avais appelée ma “ya-ya”. Pour mon cinquième anniversaire, ils firent tout pour que j’aie l’impression d’être quelqu’un de vraiment important. Ils me firent monter sur une chaise et m’offrirent un bouquet de fleurs tandis que toute la famille applaudissait.
Recueillir ainsi une petite fille signifiait encourir un danger permanent : « A cause de moi, les Patoux craignaient dans cesse d’être arrêtés pas les nazis et étaient toujours prêts à prendre la fuite. Pour cette raison, Mme Patoux gardait toujours sa combinaison pour dormir.
Les gens du village me traitaient comme la fille des Patoux. J’allais à l’église avec les Patoux. Personne ne me dénonça. je ne savais même pas que j’étais juive.
La séparation d’avec les Patoux me fut très douloureuse, car ils étaient devenus pour moi “Pépé” et “Mémé”. »

Les parents des fillettes ne reviendront pas. En août 1942, ils avaient été transféré de Gurs vers le camp de Rivesaltes puis vers Drancy en septembre 1942 avant d'être déportés sans retour vers Auschwitz le 4 novembre 1942 par le convoi n° 40.

Les deux orphelines seront alors accueillies par l'OSE à Draveil et à Tavery où elles resteront six ans avant d'émigrer aux États-Unis en 1951, n'oubliant jamais leurs sauveteurs.
Des années plus tard, Felice Zimmern reprit contact avec JuliettePatoux*, dont le mari était décédé entre temps.

17/05/2009