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17 janvier, 2009

Ma famille sur le mur des noms à YadVashem en Israël

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Ma famille sur le mur des noms à YadVashem en Israël


J'ai envoyé 8 feuilles de témoignages pour des inscriptions des membres de ma famille proche gazés à Auschwitz
J'ai accusé réception aujourd'hui de cette lettre
À présent, leur mémoire sera préservée pour toujours sur le mur des noms à Yad Vashem en Israël

31 octobre, 2007

L’Albanie mise à l’honneur par Yad Vashem

L’Albanie mise à l’honneur par Yad Vashem
Par Marie Meyer pour Guysen International News
Une nouvelle facette de l’histoire de la Shoah : voici ce que nous offre le mémorial de Yad Vashem, à travers une exposition dédiée aux Albanais musulmans qui ont lutté pendant la Seconde Guerre Mondiale pour sauver le peuple juif.
Intitulée "BESA : un code d’honneur - Les Albanais musulmans qui ont sauvé les Juifs durant l‘Holocauste ", cette nouvelle exposition, la première de ce genre, s’ouvrira ce jeudi 1er novembre au Mémorial.
Composée de portraits photographiques d’une douzaine d’Albanais musulmans ayant reçu le titre honorifique de 'Juste des Nations', celle-ci a été réalisée par le photographe américain Norman Gershman, qui a tenu à faire partager au public cette partie de l’histoire, généralement peu connue. "C’est une histoire qui a rarement été racontée", explique un survivant de l’Holocauste, Ya’acov Altarat, 74 ans, qui s’est réfugié avec ses parents en Albanie de 1941 jusqu’à la fin de la guerre.
Avant la Seconde Guerre Mondiale, près de 200 juifs vivaient sur le territoire albanais. Lorsque les Allemands sont venus occuper l’Albanie en 1933, le gouvernement et la population de ce pays ont refusé de soumettre la liste des Juifs présents en Albanie, défiant ainsi le régime nazi au risque de leur vie, et permettant à la majorité de cette population d’échapper aux camps de concentration.
Comme signe de résistance, un code d’honneur, intitulé 'Besa' et signifiant "tenir sa promesse". Lors de ses travaux en Albanie, qui ont débuté il y a 4 ans, Norman Gershman a pu, à plusieurs occasions, recueillir des témoignages de ces Justes des Nations.A la question "Pourquoi avez-vous fait cela ?", de nombreux Justes lui ont répondu qu’ils s’étaient référés au Coran. Propos que soutien également Yehudit Shendar, conservateur de cette exposition."Beaucoup, si ce n’est tous, ont été très influencés dans leur choix par l’Islam", déclare-t-elle. Enver Alia Sheger, fils d’Ali Shegel Pashkaj, un des Justes représenté à l’exposition, raconte l’histoire de son père." Pourquoi mon père a sauvé un étranger au risque de sa vie et du village entier ? C’était un musulman dévoué. Il était convaincu que sauver une vie était la clé pour entrer au paradis". " Depuis 1963, près de 22000 non juifs, dont 63 en provenance d’Albanie et principalement de religion musulmane, ont été reconnus Juste des Nations par Yad Vashem", indique la porte-parole de Yad Vashem, Estee Yaari. Khaled Abdelwahhab, Musulman de Tunisie, a été le premier Arabe à recevoir un tel honneur, en janvier dernier. La cérémonie d’inauguration de l’exposition se tiendra le 1er novembre en présence du ministre de la Culture, des Sciences et des Sports, Raleb Majadaleh, le photographe Norman Gershman, le président de la Commission chargée de la désignation des Justes des Nations à Yad Vashem, Ya’acov Turkel, le président de Yad Vashem, Avner Shalev, et le consul de l’Albanie en Israël, Raphael Faust.
L’exposition restera à Yad Vashem pendant 2 mois puis sera ensuite transférée à New-York, dans les quartiers des Nations Unies, le 27 janvier prochain, pour le jour international en mémoire de l’Holocauste.
"L’histoire extraordinaire de l’Albanie, où une nation entière - le gouvernement et la population - a agi pour sauver les juifs, est vraiment remarquable” conclue Yehudit Shendar.