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24 novembre, 2012

Lisez le discours de Katy Hazan



Cérémonie du 12 novembre 2012 à Chambéry

Chambéry est pour l’OSE un symbole, celui de la lutte pour le sauvetage des enfants, du dévouement des membres du bureau de l’OSE qui malgré le danger ont continué à rester sur place et le signal de l’entrée de l’organisation dans la clandestinité totale.
Accepter de poser une plaque en souvenir de ces hommes et de ses femmes nous honore et nous oblige. Cette plaque permet de garder vivante cette mémoire, et nous enseigne de ne pas baisser les bras devant toutes les formes d’injustices.
Alain Mossé, ancien chef de cabinet à la préfecture de Savoie est né à Paris le 15 juin 1920. Juif français, il appartient à une famille parfaitement assimilée, « originaire pour la lignée paternelle du Midi, pour la ligne maternelle d’Alsace-Lorraine, fixée dans ces deux provinces depuis un temps immémorial. » Elle avait fourni à la France de nombreux serviteurs. Son grand-père paternel fut préfet, son père Armand Mossé inspecteur général des services administratifs et Officier de la Légion d’honneur.
Lui-même succède à Jean Moulin auprès du préfet de la Savoie du 12 février 1940 au 21 janvier 1941, il a à peine vingt ans. Quelques mois plus tard, il est révoqué à la suite de l’instauration du premier statut des Juifs et se met immédiatement au service de la communauté juive de Chambéry et d’Aix-les-Bains, villes refuges dans la zone d’occupation italienne. Grâce à ses excellentes relations avec la préfecture de Chambéry, et notamment auprès du chef du bureau de la règlementation Monsieur Dumas, et son proche collaborateur Monsieur Ailloud, il put fournir à la Résistance bon nombre de documents permettant de soustraire des étrangers juifs et non juifs, à la police de Vichy.
Chambery est également le siège de la direction de l’OSE en février 1943 dont il devient le chef du bureau à la place de Joseph Millner, puis il prend la direction régionale de l’UGIF. L’activité est intense avec l’afflux des réfugiés, et la proximité de la frontière suisse. Il a gardé des contacts utiles qui permettent aux assistantes sociales comme Line Kaufmann de se procurer faux papiers, et fausses cartes d’alimentation. Des centaines d’enfants sont placés dans des fermes près d’Aix-les-Bains, ou en Haute-Savoie. Beaucoup arrivent au bureau de Chambéry avant de passer en Suisse. 
En septembre 1943, les Allemands occupent la zone italienne et commencent à arrêter les familles juives. Il accepte de rester à son poste de délégué de l’UGIF auprès des autorités d’occupation, alors que ses anciens amis le pressent de se mettre à l’abri.
Il est arrêté avec tout le bureau de Chambéry le 8 février 1944. Interrogé par Aloïs Brunner, il parvient à faire passer deux messages préconisant la fermeture de tous les bureaux et maisons d’enfants de l’OSE.
Un groupe de résistants autour de Charles Mandelbaum et avec l’appui de François Desroches avait projeté de libérer le groupe pendant leur transfert entre la villa Menager, siège de la Gestapo et la gare. La veille de l’opération Alain Mossé fit parvenir une courte lettre demandant l’annulation de l’opération. Pourquoi ? La jugea-t-il trop risquée, nous ne saurons jamais.
Il est déporté, ainsi que tout le groupe, le 7 mars 1944 de Drancy vers Auschwitz, par le convoi 69.
Katy Hazan

14 février, 2012

Un nouveau livre:Les enfants de l’après-guerre dans les maisons de l’O.SE (L’œuvre de secours aux enfants)




 Les enfants de l’après-guerre dans les maisons de l’O.SE (L’œuvre de secours aux enfants)
De Katy Hazan
SOMOGY Éditions D’ART
Le livre n'est pas encore en vente publique,vous pouvez le commander
à
l’O.SE:www.ose-france.org

Contact: www.ose-france.org/categories/nous-contacter-2
Et:
Fondation pour la Mémoire de la Shoah: www.fondationshoah.org


Voir d’autres livres de Katy Hazan:www.ajpn.org/auteur-Katy-Hazan-804.html


          Que vous soyez des anciens de l’O.S.E, des membres de leur famille, des inconditionnels de l’historienne de l’O.S.E :Katy Hazan…si..si, il y en a, ou simplement intéressés par l’histoire de nombreux enfants juifs de l’après guerre, ce livre vous ravira.
  C’’est un livre d’Art, avec des histoires et des photos (surtout de l’immédiate après-guerre) ,de ces maisons d’enfants et de leurs occupants, qu’ils soient enfants ou adultes.
 Vous verrez des enfants souriants, heureux d’être simplement ensemble

Soutenez l’O.S.E et la fondation de la Mémoire de la Shoah
Achetez ce livre: 25€


Ces photos ne sont pas dans le livre,elles font partie de ma collection personnelle de l'O.S.E




























16 novembre, 2008

ÉLIE WIESEL a inauguré la maison d'enfants de l'O.S.E à Taverny qui porte son nom


Cliquez sur les photos pour les agrandir



ÉLIE WIESEL a inauguré la maison d'enfants de l'O.S.E à Taverny qui porte son nom

Lorsque j'étais enfant, je l'ai rencontré à Taverny, dans cette maison d'enfants.
J'avais lu ses 3 premiers livres
Je n'ai pas osé le lui dire

Près de chez moi Val d'Oise (95)

TAVERNY

Elie Wiesel a retrouvé sa « maison du bonheur »

Le Prix Nobel de la paix 1986, rescapé des camps de concentration, est revenu hier au château de Vaucelles, où il a séjourné après la guerre.

Arnaud Baur | 14.11.2008, 07h00

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UN MOMENT chargé d’émotion et rempli d’histoire. Elie Wiesel, rescapé de la Shoah, Prix Nobel de la paix en 1986, a dévoilé hier après-midi deux plaques apposées sur la maison d’enfants de l’OSE (Œuvre de secours aux enfants), au château de Vaucelles, à Taverny. Cette maison, qui l’a lui-même accueilli au sortir de la guerre, porte désormais son nom.


« C’est un symbole fort pour les enfants, commente Richard Josefsberg, le directeur
de la maison de Taverny. Cela leur rappellera toujours que, malgré les difficultés qu’ils rencontrent, rien ne peut les empêcher de continuer à vivre et à réussir. »

Elie Wiesel a été déporté à Auschwitz à l’âge de 15 ans, puis dans le camp de Buchenwald. Il y perdra notamment ses parents et sa sœur. A la Libération, à l’âge de 17 ans, il a été recueilli en France par l’OSE à Taverny, avant d’étudier à la Sorbonne, de devenir écrivain et, surtout, un défenseur inconditionnel de la liberté et de
la paix.

« C
’était la maison du bonheur, décrit-il aux enfants et éducateurs qui ont pu échanger avec lui avant la cérémonie, hier. On a proposé mon nom pour de nombreux édifices. A chaque fois, j’ai refusé. Mais ici, j’ai accepté. C’est une dette de reconnaissance à la France et à l’OSE. Quand j’écris, je pense et je parle encore de Taverny, là où j’ai commencé à apprendre votre langue. »

La maison d’enfants porte désormais le nom de l’écrivain


Tout était fait à l’époque pour que les enfants soient accueillis le mieux possible. Des consignes avaient été données afin que rien ne leur soit refusé. Anecdote pleine de force, le portail avait été enlevé, « pour qu’ils aient la sensation de totale liberté », a raconté dans son émouvant discours un des anciens camarades de l’écrivain.

Devant un parterre d’élus, d’anciens compagnons, de représentants religieux, d’enfants et d’anciens de l’OSE, Elie Wiesel, 80 ans, accompagné de sa femme, a ensuite prononcé un discours et rendu hommage à ce lieu et à ses éducateurs.

Une soirée de gala, en présence de nombreuses personnalités, a ensuite été donnée au pavillon Gabriel, en son honneur. L’occasion, également, de recueillir des fonds pour l’OSE et la création d’un centre médico-social dédié à l’enfance et à l’adolescence. « Faire en sorte que les enfants qui ont besoin d’une maison comme celle-là puissent l’avoir. »

Le Parisien